Le couple sol/climat compose l’essentiel d’un terroir qui n’existe que de l’action de l’homme, celle du vigneron…
Nature capricieuse…
Un vigneron impuissant face aux éléments naturels qui par les temps qui courent ne le ménagent pas. Ce fut le cas au printemps 2017 lorsque successivement le gel atteignait les 19 et 29 avril 2017 une grande partie des vignobles de Bergerac et Duras.
…mais nature généreuse !
Mais la nature sait aussi être généreuse et après avoir malmené son homme, elle décida de lui prodiguer les bienfaits d’un temps clément et frais jusqu’à l’automne et son été indien.
Ainsi ce qui n’a pas gelé a mûri sous un ciel plus clément et malgré une pluie début septembre et des écarts de maturités significatifs, les raisins ont produit de belles surprises surtout dans les rouges aux tanins affinés par de jolies maturités automnales.
Le goût du mérite
Sur le front des vins blancs c’est l’énergie et la tension qui dominent ce qui n’est pas pour déplaire.
Mais la belle récompense sera pour les patients vignerons producteurs de liquoreux qui ont eu le courage d’attendre les dernières chaleurs d’octobre pour rentrer des raisins capables de donner aux vins doux un doublé gagnant dans la course à la gourmandise : des parfums superbes et une vivacité de bon aloi.
Alors dépêchez-vous d’aller découvrir ce millésime 2017, il n’y en aura pas pour tout le monde !
Texte Karine Valentin
