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Havre de paix et de biodiversité, destination plébiscitée pour les vacances, la Dordogne et sa légendaire « douceur de vivre » vantée par Cyrano attire également de plus en plus de candidats à l’investissement. Un phénomène qui s’accélère depuis la crise sanitaire.

La Truffe, Amicale des Périgourdins de Paris, dont la vice-présidente est Chantal Baudron (voir portrait dans l’article en bas de la page) joue un rôle important aux côtés de Périgord Développement (1) à travers le Club des Ambassadeurs. Ce dernier a été fondé en 2016 à l’initiative de Jean-Luc Soulé (2), son président actuel, bien conscient du potentiel que représente le réseau tissé par ces périgourdins influents et attachés aux valeurs de leur terroir pour un développement stratégique et de qualité. Loin de rester dans un confortable quant à soi de Périgourdins ayant « réussi à la capitale »,

 

les membres de ce cercle s’investissent activement dans la promotion économique de la Dordogne. L’enjeu, tout en finesse, consiste à faire rimer « harmonie » avec « essor économique », sachant que le tourisme est la première source de revenus du département. Le développement durable au travers du maintien d’une tradition de polyculture contribue certainement à préserver l’âme du Périgord. Il permet de garantir l’authenticité des paysages et la qualité de productions à la hauteur de la réputation quasi subliminale qu’évoque le mot « Périgord » en matière de gastronomie.

 

L’attraction pour le territoire ne date pas d’hier

Au début des années 1970, Henry Ryman, à la tête d’un petit empire de papeterie au Royaume-Uni tombe sous le charme du Château de la Jaubertie, un ravissant domaine viticole (dont Gabrielle d’Estrées fut l’une des premières propriétaires) près de Monbazillac. Précurseur, il fut l’un des tout premiers pionniers à « miser » sur le vignoble bergeracois en dotant le chai des dernières technologies. Aujourd’hui, son fils, Hugh et sa famille perpétuent la réputation de ce fleuron bergeracois. Depuis, le « club » des néo-vignerons d’horizons et de nationalités très diverses n’a cessé de s’agrandir donnant au bergeracois une dimension de véritable « terroir d’accueil ». La crise sanitaire a encore accru l’attraction du Périgord à en juger, du côté viticole, par le nombre de rachats qui a doublé au cours des deux dernières années.

Ainsi, Sophie Der Mickaelian et Gaël Valet, ont eu l’occasion de témoigner de leur motivation de nouveaux repreneurs d’un domaine viticole lors d’une soirée organisée par Périgord Développement à l’Assemblée Nationale en février 2022 avec le Club des Ambassadeurs. Les incertitudes liées à la crise
sanitaire ne les ont pas freinés dans leur projet de vignerons (en agriculture biologique) au Domaine de Grimardy, niché dans les côteaux de l’appellation Montravel.

S’installer c’est bien, pérenniser c’est mieux !

Comme de nombreux récents installés, ils peuvent compter sur un encadrement des projets d’installation au travers de la mission Osez le vignoble qui les met en réseau avec l’ensemble des structures pouvant les accompagner dans leurs démarches (technique, financière, administrative, commerciale…). Au-delà de tous les atouts, la générosité de l’accueil est le plus précieux cadeau qu’offrent les habitants du Pays de l’Homme à ses nouveaux arrivants ! « Chabatz d’entrar », (finissez d’entrer), disaient nos anciens…

 

 

(1) « Bras armé » du Conseil Départemental pour la promotion économique de le Dordogne
(2) Jean-Luc Soulé, mélomane passionné est également le président du Festival du Périgord Noir (qui fête ses 40 ans cet été)

 

Texte Marie-Pierre Tamagnon

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